Nous étions présents au salon All4Customer du 26 au 28 mars dernier.
Ce rassemblement d’experts du e-commerce, du marketing et de la data a respecté ses promesses : de belles rencontres, des échanges constructifs et des projets prometteurs.
L’occasion pour nous de passer au micro de E-Commerce Nation le temps d’une interview, pour permettre à Jérôme, notre cofondateur, de s’exprimer et de parler de son parcours.
On est au All4Customer avec E-Commerce Nation, une nouvelle interview et en ma compagnie, cette fois, Jérôme, qui est le cofondateur de fAIbrik. Alors Jérôme, juste avant de nous parler de fAIbrik, est-ce que tu peux nous parler un petit peu de toi, de ton parcours ? Tu viens de quels horizons ?
« Je travaille depuis 25 ans à peu près, je suis ingénieur, j’ai travaillé dans différents cabinets de conseil, et il y a une dizaine d’années, je suis tombé dans l’intelligence artificielle, je travaillais chez IBM.
Je me suis occupé de IBM Watson en Suisse. Et le constat était que ces technologies étaient parfaites, très bien, mais elles ne permettaient pas à toutes les entreprises d’en bénéficier. Et donc on a créé fAIbrik pour apporter les bénéfices de l’IA à toutes les types d’organisations et pas que les très gros. »
Donc fAIbrik c’est fin des années 2010, c’est ça ?
« Non, fAIbrik c’est 2020. Et aujourd’hui, on crée une plateforme de gestion des interactions client avec différentes solutions.
Notre première solution, c’est ce qu’on appelle le Cockpit, c’est une solution de gestion de service client avec un cœur d’intelligence artificielle. Et nos clients, c’est une grosse partie de e-commerce, et les e-commerçants parce qu’on est connectés à toutes les marketplaces entre autres, tous les agrégateurs de flux. On est assez présents sur ce marché, avec des sociétés comme Vinatis, Kids around, qui sont des E-commerçants.
Et on fait aussi 2 autres solutions : un chat GPT privé sur votre base de connaissances, et également une solution d’analyse de conversation téléphonique à posteriori, pour avoir des insights à forte valeur ajoutée. »
Donc pas forcément de secteur prédéfini.
Je suis e commerçant, je veux travailler avec vous. Comment ça fonctionne ?
« Sur le e-commerce, c’est vrai qu’on est assez présent. C’est notre marché principal (environ plus de 50% de ce qu’on fait) avec le retail, on travaille aussi pour le groupe Auchan par exemple.
Et aujourd’hui, on peut aller très très vite pour mettre en place une solution de service client innovante avec de l’automatisation et avec de l’intelligence artificielle qui est déjà entraînée sur ce secteur d’activité. Donc on va pouvoir aller très vite pour mettre en place ce type de solution. »
Oui, ça peut aller relativement vite et j’imagine que vous adaptez aussi à chacun, à chaque problématique, à chaque commerçant ici en l’occurrence.
« Voilà. Surtout tout ce qui est automatisation, qui est souvent un peu spécifique. Par exemple, on automatise tout ce qui est demande de bons de retour, demande de facture et parfois, il faut aller chercher les factures à gauche ou à droite avant de pouvoir l’automatiser. Donc là c’est un peu spécifique, mais logiquement ça va quand même très vite. »
On parle d’IA effectivement, on en parle beaucoup, on entend ça un petit peu partout aussi. C’est quoi tes enjeux par rapport à fAIbrik sur cette année 2024, des projets, des choses à faire, tu peux nous parler de tout ça ?
« Nous on fait de l’IA avec des technologies qui ont 5 ou 6 ans, on en fait depuis un moment. Là, on a intégré l’IA générative, comme essaye de faire un peu tout le monde, qui restent des technologies qui sont peu matures quand même, il faut le dire. Finalement, c’est de rendre des solutions de façon professionnelle, robuste sur ces sujets là. Nous voilà, on l’a déjà intégré dans les solutions.
Donc les enjeux, finalement, c’est de continuer à être innovant.
Donc on continue à recruter dans dans les équipes de développement. On est à Annecy d’ailleurs, donc si vous voulez aller au bord du lac, venez ! Venez nous voir, c’est sympa.
Egalement, on a quitté le mode start-up et on vient dans le mode scale-up on va dire. Donc l’enjeu il est là, c’est gérer ce début de croissance après les investissements qu’on a pu faire. »
Parce que même si on parle de 2020, c’est le début aussi de l’IA, vous n’êtes pas les derniers, au final, sur le marché.
« Je pense que quand on a commencé dans la relation client, personne ne faisait de l’IA. Nous il est vraiment au cœur et on a cette expérience sur ces technologies là. »
Ici au All4Customer, où est ce qu’on peut vous retrouver pour venir discuter avec vous d’IA justement ?
« On est pendant 3 jours sur le stand G56, pas très loin d’ici. »
Et en tant qu’exposant, qu’est ce qui vous a poussé à participer à ce salon ? Qu’est ce que vous venez chercher, et notamment toi en tant que cofondateur ?
« C’est aussi de la notoriété : c’est un salon, on est obligé d’être là. Finalement, c’est un élément, c’est un salon vraiment important sur notre métier. On a des contacts, des rendez-vous qu’on planifiait. Ça nous permet de rencontrer des clients, des prospects, éventuellement de nouveaux contacts et puis profiter d’être avec vous aussi et faire connaissance. C’est du réseau, on est beaucoup dans le digital mais c’est bien de voir les gens. »
Merci beaucoup Jérôme, je te souhaite déjà un bon salon et puis bah une belle année 2024 avec toutes tes équipes, à Annecy (on le répète) et puis plein de bonnes choses pour toi.
